Numéro 131 - Maintenant disponible
Publié
2016-04-08Sommaire:
- Jardins Potagers au Burundi – « La nouvelle façon de cultiver des légumes »
- L’utilisation de l’extrait de feuilles de moringa comme un activateur de la croissance des cultures efficace et facile
- Les Échos de Notre Réseau - Roland Bunch, 5 ans en Afrique
- Banque de Semences d’ECHO: points saillants de semences de légumineuses (voir la version téléchargeable)
- Livres, Sites Web et Autres Ressources (voir la version téléchargeable)
Jardins Potagers au Burundi – « La nouvelle façon de cultiver des légumes »
Sara Delaney, responsable des programmes, aux Programmes internationaux d’Episcopal Relief & Development
Sara Delaney a présenté un exposé lors de la Conférence internationale de ECHO sur l’agriculture en Novembre 2015. Un projet q’elle avait mentionné a eu des taux d’adoption remarquables, et nous avons pensé que ce serait un bon cas d’étude à partager dans EDN. Au cours de l’introduction de nouvelles idées ou pratiques, pourquoi certaines sont-elles acceptés plus facilement, plus rapidement ou à plus grande envergure que d’autres? Cet article propose quelques raisons pouvant expliquer le succès de départ des jardins potagers au Burundi, et partage également une méthode pour essayer de mesurer l’impact que les jardins potagers auront sur la sécurité alimentaire et la nutrition des familles qui les utilisent.
Extrait: "Le Burundi est l’un des pays les plus petits et les plus densément peuplés sur le continent africain. Si vous passez un peu de temps là-bas, vous verrez des gens dans les rues de la ville, marchant sur les routes entre la ville et le village, dans les champs vallonnés ... partout!"
"Le Burundi est également très vallonné. La topographie présente des collines presque en continue, menant sur les rives du grand lac Tanganyika. Cela donne de beaux paysages, mais aussi de grands défis. Les collines sont sujettes à l’érosion des sols, et l’accès aux terres est difficile et cela s’accentue, d’autant plus que la population est croissante. Les infrastructures, l’approvisionnement en semences et l’accès au marché sont limités. Les maladies des cultures d’Afrique orientale tels que le flétrissement bactérien de la banane ou flétrissement bactérien Xanthomonas et la mosaïque du manioc ont fait leur apparition dans le pays."