EDN Numéro 149 Maintenant disponible
Publié
2020-10-16Sommaire:
- L’atténuation des changements climatiques centrée sur les agriculteurs: Partie 2 sur 2
- Échos de notre réseau: Un rapport d'essai de semences - Comment des semences de ECHO ont poussé dans un jardin de saison sèche en Ouganda
- Echoes from our Network: Greffage du tamarillo et d'autres cultures de solanacées pour une résistance aux nématodes
- Livres, sites Web et autres ressources: Résumé du salon de la TA
L’atténuation des changements climatiques centrée sur les agriculteurs
Tim Motis
Extrait:
La quantité de carbone séquestrée dans les sols par les EVCC dépend, en grande partie, de la quantité de matière végétale cultivée et laissée sur le sol. Vous pouvez calculer approximativement la quantité de carbone contenue dans cette biomasse en collectant et en séchant les feuilles, les tiges et les racines d'une petite parcelle de dimensions connues, par exemple 1 mètre carré... Fujisaki et al. (2018) ont constaté que jusqu'à 36% des apports de carbone étaient convertis en carbone organique du sol. Malgré le fait que tout le carbone des plantes ne se transfère pas au sol (certains retournent dans l'atmosphère, comme expliqué dans la partie 1), les EVCC peuvent toujours augmenter la quantité de carbone stockée dans les sols. Sur un sol sablo-limoneux au Bénin, un système composé du maïs et de la fève de velours (Mucuna pruriens) a ajouté 1,3 tonne métrique de carbone du sol par ha chaque année aux 40 premiers centimètres du sol (Barthès et al., 2004).