La majorité des agriculteurs dans le monde pratiquent encore une forme d’agriculture de subsistance. On ne peut comparer leur utilisation des animaux de trait et leurs méthodes agricoles basées sur le travail manuel avec les techniques d’agriculture de précision entièrement mécaniques et hautement automatisées qui deviennent la norme pour bien de leurs collègues d’Amérique du Nord. C’est pourquoi, le terme “agriculture” est beaucoup trop général pour être vraiment explicite.

On peut sans doute en dire autant du terme “topographie”. Un géomètre moderne ne peut plus se passer d’un ordinateur qui lui permet d’accomplir en un clin d’oeil des opérations mathématiques complexes, à partir de données de mesure obtenues à l’aide d’un équipement sophistiqué et hautement automatisé. La même technologie permet à un engin de terrassement de creuser un canal ou d’aménager une pente en terrasses automatiquement, selon la forme spatiale conçue géométriquement par ordinateur et transférée au système de navigation et d’exploitation de la machine. Mais, comme toutes les formes d’agriculture, la topographie est basée sur quelques concepts génériques indépendants de la technologie utilisée pour les mettre en pratique.

Deuxième édition, 2005


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